Les principes de placement en QI GONG
En QIGONG & ARTS MARTIAUX INTERNES
A souligner qu’il est difficile de fixer une nomenclature qui empilerait les Principes les uns au-dessus des autres, tant ces principes s’interpénètrent, d’où certaines répétitions.
Tous ces principes sont nécessaires pour accomplir le « travail de l’homme réalisé » par la compréhension et l’intégration complète des fondamentaux dans l’objectif de :
– développer et préserver son énergie élargie aux concepts de JING Qi SHEN,
– donner au corps souplesse, vélocité, vigueur, santé et prolongation de la vitalité dans tous les tissus et organes.
– Acquérir un esprit calme, détendu, équilibré, un comportement sobre, sage, égal et sans concurrence avec les autres ; l’art martial dit de self défense est avant tout l’art de se connaître soi même et de respecter la vie en apprenant à la canaliser, à l’utiliser à bon escient dans le but, non pas de la disperser, mais de la préserver.
Cet apprentissage passe par le corps, se concentre sur le coeur, ouvre l’esprit et permet de développer la Voie des Vertus
XIU LIAN (raffiner le corps)
XIU XIN (raffiner le coeur)
XIU DE (raffiner la Voie de l’esprit et de la « morale », qui a donné l’expression Vertu)
Permet d’atteindre DAO en affinant plusieurs types de ressentis
TI HUI : le ressenti coporel
GANJUE ( Ganshou) : qui implique les sens
GAN YING : développer le ressenti subtil ( vibratoire)
GAN WU : développer l’état de conscience éveillée.
Les GUILU ( règles fondamentales)
I . WUJI (faire) le Vide
Avant la pratique, comme dans la vie quotidienne le bon sens « à la chinoise » recommande de « vider avant d’emplir ». La première pièce à investir chaque matin au réveil et avant la pratique est donc le cabinet de toilettes ! avant le frigidaire.
Dans la pratique, la première posture, ou posture de départ est donc le WUJI zhang ( posture pour faire le vide) qui permet de :
I .1 – PAI CHU ZA NIAN : vider les pensées superflues
→ I .2- XIN JING : calmer le coeur
I.3 – PAI CHU ZHU QI : évacuer les Qis viciés ou indésirables, Décontracter le corps et libérer les tensions qui empêchent l’énergie de vie de circuler
Les moyens :
La concentration paisible
– sur chaque zone du corps pour le détendre de la tête aux pieds, en évacuant grâce à la pensée créatrice(YI) les énergies hors du corps par tous les pores de la peau, ou (et) par les Yongquan, ou (et) par la poitrine et la tête
– ou sur le rythme respiratoire qui, en s’apaisant, permet de calmer le rythme du coeur
– se placer dans l’attitude mentale qui facilite le calme, en ramenant paisiblement et avec neutralité l’attention sur le rythme respiratoire ou la sensation de « coeur tranquille « dès qu’une pensée distrayante vient nous surprendre
L’esprit « malin » est comme un cheval sauvage et la pensée distrayante comme un singe agité ( ye ma et bu an houzi)». La laisser passer sans s’y accrocher permet de « calmer le singe ». Si la pensée est clame, il est plus facile d’être à l’aise dans son corps.
II. FANG SONG & JIZHONG ZHUYI : Décontraction et concentration
II.1) SONG : détendre
Song jian (épaules)
Song kua ( aines ) Song Yao (taille)
Epaules, aines et taille sont les trois grandes portes par lesquelles la relation shen /jiang ( monter-descendre) s’établit . Elle est caractéristique du déplacement naturel du Qi qui donne aux êtres vivants la capacité d’intégrer sur un plan vertical les énergies du ciel et de la terre en les laissant descendre et monter, se répandre dans le corps jusqu’aux extrémités, voire tourner de façon circulaire avec l’intention ( YI) dans les techniques de » « Dan Tian Nei Zhuan » faire circuler l’énergie sur « le petit tour du ciel « et « le grand tour du ciel »
( Xiao et Da Zhoutian).
1- CHEN JIAN ZHUI ZHOU/ Epaules basses, coudes lourds
Les épaules sont TOUJOURS relâchées pour transmettre la force jusqu’au bout des doigts.
Inversement , pour ne pas raidir les épaules, les doigts doivent être décontractés, mais sans mollesse, étirés et comme élastiques, et sauf exception jamais serrés l’un contre l’autre . L’étirement des doigts se réalise à partir de la paume, toujours légèrement creusée, qui donne la sensation de soutenir une balle .
La place et tenue du coude, racine du milieu ( zhong gen) est fondamentale au risque de compromettre la souplesse du bras et la répartition des forces. Le terme de lourdeur, contrairement à la sensation de légèreté, signifie relâcher les coudes vers le bas. Si les coudes sont relevés, les épaules ne peuvent pas s’abaisser.
Les coudes sont toujours plus bas que les épaules, et souvent plus bas que les mains (qui montent souvent à la hauteur des épaules) sauf lors de techniques de self-défense quand le coude peut monter par exemple en glissant sur le bras adverse à la hauteur du visage
1-2 La position des coudes donnent aux mouvements des bras cette rondeur particulière au Taiji Quan comme au Bagua Zhang qui favorise la décontraction et le passage des Qis
2 – Le passage du (des) Qi(s) est commandé par YAO la taille, qui est le pivot central. Tous les Qis des méridiens du corps passent par YAO, et d’autant plus aisément qu’elle est décontractée
L’aisance de YAO permet :
– de fixer le bassin ( DENG KUA) ,
– d’ouvrir DANTIAN et MINGMEN , aspects Yin et Yang qui se complètent pour générer la naissance, l’émergence et le retour de tous les Qis du corps au niveau du Dan Tian inférieur.
– de relier le haut et le bas
– le travail de la vrille sur un plan horizontal ( le plan HEN de la taille au Méridien Ceinture, ou DAI MAI) qui engendre le Principe des mouvements du Qi dans l’espace interne, et sa réalisation externe (mouvement physique).
Sensation et mouvements guident l’expression du Qi sous forme de cercle, de huit couché(s) et de spirales → YI WU ER DONG : l’intention et le mouvement bougent ensemble
3- SONG KUA : Vider, ou relâcher les hanches permet au bassin de basculer naturellement sous soi en effaçant sans contraction la lordose lombaire, et d’ouvrir MINGMEN ( Porte de la vie, ou du Destin) entre VL 2 et VL 3 (vertèbres lombaires) .
Song Kua permet DENG , WENDING ( fixité , stabilité du bassin) et LING ( vrille ou torsion avec Yao)
4- On peut rajouter SONG XI ( genoux souples)
Le genou est la racine du milieu de la jambe. La détente du genou réalise le passage du Qi depuis le talon. En gardant sa souplesse il permet l’étirement de la jambe arrière, la répartition juste du poids du corps lors des transferts, et donne au genou de la jambe avant la capacité à réagir rapidement, soit en se relevant, soit pour aider la jambe avant à reculer ou à se déplacer immédiatement en cas de danger.
II .2) : Concentration ( ZHIZHONG ZHUYI)
Seule la concentration paisible permet
– d’échapper aux pensées distrayantes,
-de développer la sensibilité aux aspects intérieurs de l’être et les différentes formes de ressenti qui peuvent observer les différents lieux de tension et faciliter le relâchement.
– de mesurer la progression du ressenti et de sentir le placement juste
– de réaliser la coordination
La concentration est étroitement rattachée au concept du YI, l’intention, qui guide chaque mouvement
Yi est lui-même relié à l’esprit, il peut aller partout mais revient toujours au niveau du coeur, qui l’abrite.
III. SHEN JIANG : relation Haut-Bas
Shang Xu : le haut est vide
Xia Shi : le bas est plein
Plusieurs principes permettent de créer cette sensation
III – 1) XU LING DING JING : être vide pour élever la force
Vider peut signifier: effacer, libérer, alléger plutôt que creuser qui a une consonance plus « gymnique », au sens de lâcher, pour dissoudre toute contraction gênant le passage du Qi
III .2 Le principe XU LING nécessite que d’autres zones du corps se vident, dans le même objectif : celui d’ouvrir les passages du Qi, favoriser la relation haut –bas, lourd plein, mais aussi deux autres principes fondamentaux XU SHI (distinguer le vide du plein) et YIN YANG XIETIAO ( équilibre YIN YANG)
(vider) les Jiquan (point 1 Coeur, situé sous les aisselles), les bras distanciés du corps de l’espace laissé pour soutenir sans compression un oeuf de poule : favorise la décontraction musculaire, et le passage des Qis jusqu’aux mains depuis le talon jusqu’à Dazhui, ou grosse vertèbre ( DM 14 entre VC 7 et VT1) . Dazhui est le carrefour à partir duquel les Qis se
séparent dans les deux bras pour conduire la force jusqu’aux doigts.
Ding tou xuan kong : « vider » le cou en ramenant les cervicales dans le prolongement des dorsales pour effacer la lordose cervicale, et suspendre la tête sous le plan du ciel au point Baihui, réunion des 100 (sommet de la tête). La nuque, et les épaules, basses, sont libérées, permettant aussi au carrefour Dazhui ( réunion des YANG) de répartir les Qis dans l’arc haut du dos- bras- mains
Etre vide, c’est aussi la recherche du calme intérieur
Pour y parvenir, le pratiquant commence par méditer sur le rythme respiratoire, avant de décontracter par l’intention (YI) le corps entier en visualisant les principes, en prenant conscience des contractions , tensions, raideurs, pensées parasites pour s’en libérer . Alors le souffle s’unifie et le pratiquant devient libre de toute pensée pour être , en harmonie et coordination avec le mouvement du Qi.
III. 3 ) Le bas, le lourd ( XIA SHI) sont
-La stabilité du bassin
– le centre de gravité placé au niveau du Dantian ( QI CHEN DANTIAN)
– le relâchement des KUA qui donnent de la densité et de la stabilité au niveau des jambes, même si elles se partagent le vide et le plein
III.4) Le principe XIA SHI se réalise aussi sur le plan vertical grâce au maintien de BAIHUI ( Du Mai 20 au sommet de la tête) sous le plan du ciel, et de l’alignement de Baihui au-dessus de HUIYIN (1 Ren Mai, le périnée) en relation avec le plan d’attraction terrestre.
III.5) La relation HAUT- BAS n’implique pas que les notions de plein et de vide, de Yin et de Yang mais aussi le Principe de retour, ou de racine conduit par le talon
– JING QI CONG GEN LI FAJI : le développement de la force interne JING part du talon (par opposition à la force externe LI )
.
Ce principe a souvent prêté à confusion, le pratiquant s’appuyant alors sur le talon pour aider la propulsion sur la jambe opposée
Au contraire, c’est avec la sensation lègère d ‘avoir des ailes au talon que le plein se vide d’une partie et permet alors le retour du Yin vers le Yang.
Inversement le Qi descend en captant le Yang du ciel par Baihui grâce au placement du bas du corps qui tire le Qi vers le bas .
Le Qi est aussi celui de l’air qui est filtré par le nez sous le conrôle du Poumon et descend sous l’action du Rein, relation organique soutenue par les exercices de TUNA ou de respiration)
Alors le haut et le bas se relient pour s’exprimer dans le Principe SHANG XIA XIANG SUI : le haut et le bas se suivent mutuellement
IV. FEN XU SHI : le vide XU implique nécessairement son contraire SHI , ou plein.
Le fondamental FEN = séparer, met l’accent sur le travail du ressenti qui signifie distinguer et harmoniser les mouvements ou zones logeant soit le plein, soit le vide, qui participent de la relation Yin-Yang
– transfert harmonieux du poids du corps d’une jambe pleine sur la jambe vide qui se remplit à son tour en vidant la jambe arrière, dans les exercices dits « en déplacements »
N.B : Tout plein, tout vide n’est pas juste. A l’instar du symbole du Taiji, il y a le (potentiel du) vide dans le plein et le (potentiel du) plein dans le vide ( les petits cercles de couleur opposée dans les deux parties noire et blanche du Taiji)
– Vider concerne aussi la descente du souffle, depuis la poitrine au lieu nommé ZONG QI ( loge du Qi pectoral) vers l’abdomen au
lieu ZHONG QI (loge du Qi médian ou abdominal) et donne le Principe QI CHEN DANTIAN
– HAN XIONG BA BEI / vider la poitrine, ouvrir, ou emplir le dos
Ici s’exprime l’idée d’une poitrine fondue vers l’intérieur , qui permet alors l’ouverture du haut du dos avec la sensation que les omoplates s’écartent. L’affaissement de la poitrine est évitée si la tête reste droite et comme suspendue sous le plan du ciel.
Pour élargir le dos, il faut penser les deux disent les maîtres : à la fois vider la poitrine, et à la fois respirer par le dos dans le sens « faire adhérer le souffle au dos »
V. ZHEN ( droit) , ou Principe de verticalité entre Ciel et Terre
ZHEN , c’est respecter le principe des 3 lignes:
devant: axe menton / Qugu ( Ren Mai 2, au mileu de la symphise pubienne)
milieu: axe Baihui ( point des 100 rencontres sur Du Mai 20, au sinciput) / Huiyin ( Ren Mai 1, ou périnée)
dos: axe « coussin de jade » Yuzhen ( pendant du Yintang, au niveau du cervelet) / DM 2 , ou Yaoshu (point de la taille situé sur le méridien Du Mai )
VI . Conserver ZHONG : le milieu
– Pds du corps au milieu des pieds dans les transferts comme en position statique – Axe vertical et centré, tête droite et érigée dans la légèreté – maintenir les genoux naturellement ployés dans l’axe du pied – maintenir les articulations épaules hanches dans le même axe – Conserver le Qi au milieu – le DANTIAN est au centre de l’abdomen- – garder le regard centré , ou le ramener au centre, même si certains mouvements haut- bas sont d’abord guidés par l’orientation du regard qui souvent précède, comme l’intention.
ZHON GUO , la Chine , se traduit par Pays, ou Empire ( GUO ) du Milieu ( ZHONG)
VII. DAKAI MINGMEN : ouvrir Mingmen pour relier le haut et le bas
La taille YAO est le maître de tout le corps, se développpe dans les jambes, est commandée par la taille qui s’ouvre grâce à l’ouverture de Mingmen, et se manifeste dans les mains jusqu’aux doigts.
VIII. NEI WAI XIANG HE : L’interne et l’externe collaborent
Dans cette discipline, l’interne et l’externe sont toujours très imbriqués. C’est pourquoi il faut s’attacher à faire des exercices sur les deux plans : – sur le plan externe : travail des muscles, tendons, peau, articulations, – sur le plan interne : travail sur Jing, Qi, Shen.
L’énergie est recrutée dans le Dan Tian par un travail interne et le corps agit comme un engrenage par une succession de mouvements en spirale pour propager l’énergie et la propulser à l’extérieur si nécessaire. La coordination doit s’effectuer entre les deux plans pour obtenir un mouvement juste, efficace, naturel et donc beau par essence. D’autres plans interviennent comme le haut, le bas reliés par la taille ou logent Dantian vers l’avant et Mingmen à l’arrière . YAOBEI ( taille et lombes) est le lieu interne d’émergence de tous les Qis et de tous les mouvements ,
YAO DAI ZUO : la taille conduit ( et précède) tous les mouvements.*Le mouvement extérieur n’est que l’expression du mouvement intérieur . D’où l’appellation ARTS INTERNES
IX . YIN YANG XIETIAO : équilibre Yin Yang
La plupart des principes déjà énoncés comportent la loi fondamentale du YIN YANG en harmonie
Xu shi (plein-vide)
Shang xia ( haut-bas)
Qian Hou ( avant –arrière)
You zou ( droite- gauche)
Qin – zhong ( léger- lourd)
Nei Wai ( extérieur-intérieur)
Kai – He ( ouvrir- rassembler)
Bu Dong – You Dong ( dans l’immobiité le mouvement)
Shenme dou meiyou, dou you ( le rien génère le tout, et inversement)
Le corps dans son ensemble manifeste les principes de la complémentarité du Yin et du Yang : douceur/force, souplesse / fermeté, courbes /droites…
Cette loi peut se décliner à l’infini
X . YONG YI, BU YONG LI : utiliser la force de l’intention, pas la force externe
c’est la sensibilité, ou pensée créatrice qui permet au corps de se décontracter, au souffle d’apaiser les battements du coeur afin de diriger par le calme tous les mouvements avec naturel, légèreté et facilité.
En médecine chinoise, le coeur est le lieu de transformation en sang des nutriments qui « montent » depuis l’estomac-rate en sang, combinés avec l’ air filtré par les Poumons ( le Qi pectoral) , pour dominer sa circulation dans les vaisseaux, les pouls , les artères et sa fonction nutritive de tous les tissus.
D’où l’importance des exercices respiratoires pour favoriser la circulation du Qi et du sang et leur retour vers le coeur par la voie des Poumons.
Sur le plan mental et psychologique, toutes les émotions sont reliées au coeur, qui est aussi le siège de la pensée et de l’activité du coeur.
En utilisant la pensée créatrice, les méridiens, ou canaux de circulation du souffle qui sert de moteur au transport du sang et des liquides partout dans le corps sans lesquels ces matériaux vitaux seraient figés, ne subissent plus d’obstruction. L’intention libère la voie de l’énergie par le travail de concentration paisible sur le placement du corps dans l’espace et construit la véritable énergie intérieure, le JING
Le JING génère la force interne : « la souplesse et la flexibilité extrêmes engendrent la résistance et la dureté extrêmes, d’où l’image de « la main de fer dans le gant de velours »
Lorsque plus aucune rigidité physique, psychologique ne résiste entre l’intention émise par le coeur et l’exécution du mouvement l’union des contraires est réalisée entre le haut et le bas, plein et vacuité, l’intérieur et l’extérieur, jusqu’au dépassement ultime de la dualité conscience non-conscience qui ne donne plus de limites à l’énergie: la force du pratiquant laissant le Dao agir à travers lui, fait UNE avec toutes les forces de l’univers.
Là est l’accomplissement du Taiji Quan, symbolisé par la carte du Taiji
On comprend alors toute la profondeur du GONGFU WUSHU qui signifie « l’homme accompli ou réalisé par le travail de l’art martial
XI . Xuan zhuan , ou LUO XUAN = (sentir) la spirale
La verticalité du rachis plus l’horizontalité du dos élargi est synthétisée par le symbole de la croix.
Wang Yong Quan a apporté à l’analyse du mouvement de la force intérieure une observation des plus importantes : sa manifestation sous la forme d’une spirale qui s’élève dans l’espace. Sans la croix formée par la position verticale du rachis et l’ouverture du dos , la force spiralée du corps qui permet le Fa Jing n’est pas générée
Le concept de spirale évoque, à l’image de l’arbre, l’idée de profondeur. Car plus la spirale s’enracine, plus la pensée créatrice, ou intention YI , gagne en sensibilité intérieure, mieux elle s’élève vers le « faîte suprême ».
XII. XIANG LIAN BU DUAN :
Les mouvements s ‘épousent dans la fluidité sans interruption
Jin –tui ( harmonie dans les échanges avancer –reculer)
Shen Jiang (relation haut –bas / bas- haut )
Shou-jiao/ shou -tou : Mains-pied/ main –tête ( par ex, exercice 2 des 13 principes)
Xu shi
Shang xia
Qian Hou
You/ zou
Qin / zhong
HU XI ( respiration)
+ Chu ru ( entrer-sortir = KAI HE )
…Tous ces principes en harmonie participent de la fluidité nei-wai xiang He (l’extérieur et l’intérieur se réunissent) NEI QI GUDAN : le Qi interne bouge comme de l’eau dans une bouteille = sensation de va et vient un va et vient harmonieux comme la maré
XI. ZIJAN HUXI : la pratique implique une respiration naturelle. Lorsqu’elle s’harmonise ( TIAOJIE) avec les mouvements, elle suit naturellement ces principes :
QI CHEN DANTIAN : Le Qi se place en bas dans le Dantian.
XI , ou l’inspir
L’inspir suit les mouvements
– de fermeture ( ramener vers soi, rassembler) = HE
– – qui montent = SHANG
– qui reculent (TUI)
HU, ou l’expir suit les mouvements
– d’ouverture = KAI,
-qui vont vers le bas = XIA,
– qui avancent = Jin
XII. L’ensemble des Principes réuni devient le Principe Suprême :
ZHENGTI, ou Principe de globalité, qui donne naissance au
XIII . Principe HUA des TRANSFORMATIONS
Il y a le tout, il y a le UN.
Le Un génère le DEUX,
le DEUX le TROIS,
le TROIS la myriade d’êtres