Les grands principes des arts internes
TAIJI QUAN & BAGUA ZHANG
Les pratiquants de WUSHU (arts martiaux chinois, ou Art de se préserver) commencent souvent par s’apparenter à l’une des deux grandes familles réunissant les techniques traditionnelles appelées NEIJIA ( voie interne) et celles représentatives des styles externes appelés WAIJIA.
Le style externe se représente des techniques du Nord boudhistes SHAOLIN et met l’accent sur l’expression de force, mouvement dynamique et tonicité musculaire.
Le style interne a pour fondements les pratiques taoistes originaires des Monts WUDANG, utilisant la sensibilité à l’aspect intérieur de l’être, au sens de compréhension profonde de l’organisation du mouvement, et la mobilisation de la force interne par le travail sur la circulation de l’énergie appelé QIGONG.
Cette distinction récente (19ème siècle) considérant les deux écoles comme des courants rivaux Nord/Sud, aux principes contraires cède à nouveau à la conception globale traditionnelle en reconnaissant aux différentes approches de la pratique martiale le principe de complémentarité , voire d’association, car on trouve toujours de l’interne dans l’externe et vice-versa, comme dans le diagramme Yin-Yang. Aussi, les techniques de Qigong, appelé « dur » dans l’école Shaolin servent ici le renforcement de certaines parties du corps où le Qi est condensé, rendant la peau, les doigts durs comme de l’acier et capables de plier une barre de fer, casser des briques, repousser une lance. Dans les Neijia, le Qigong dit souple, met l’accent sur la décontraction musculaire favorisant la détente de toutes les parties tendineuses.
Martial dur ou doux, ou à visée thérapeutique, le Qigong implique en tous les cas le développement et la mobilisation de l’énergie interne.
Les Fondements des arts martiaux chinois, ou arts de l’esquive et des ripostes ?se caractérisent et par « la jambe dans le Nord , le poing dans le sud »( nan quan, bei tui)
Je propose ici une analyse plus spécifique de deux arts martiaux Internes considérés comme les invincibles: TAI JI QUAN ET BAGUA ZHANG
Le QIGONG
Toutes les théories de la philosophie chinoise élaborées à partir de l’observation de la nature, servent les fondements de la médecine chinoise et des techniques martiales. Elles donnent pour origine au mouvement ce qui le définit et lui donne vie en terme d’énergie, ou QI.
Sans énergie, il n’y a pas de vie, sans vie pas de mouvement.
Le Qi se manifeste partout dans la nature sous forme d’ondes et de vibrations Dans le corps, c’est l’énergie qui conduit et répartit les 2 substances essentielles: le sang (XUE) et l’eau (SHUI) L’une nourrit, l’autre humidifie idéalement l’ensemble des tissus, les organes vitaux, le cerveau. La circulation équilibrée des substances Xue-Shui est là pour maintenir la vitalité de tous les tissus, organes, agissant par ailleurs sur l’équilibre émotionnel dont la perturbation génère, disent les chinois, 80% des maladies.
Appliqué aux techniques de combat en termes de développement et maîtrise de la force interne, le Qi Gong agit certes sur la santé en renforçant les muscles, les articulations, les organes .
Mais il associe surtout les techniques de concentration (JIZHONG) pour une meilleure décontraction ( FANG SONG) favorisant la souplesse de toutes les articulations ( taille-coudes- colonne vertébrale- poignets- genoux- doigts) . Le Qi Gong contribue à la
répartition harmonieuse de l’énergie interne pour donner au pratiquant une force de plus en plus élastique.
Il peut alors mobiliser l’énergie pour absorber la force adverse, ou riposter en utilisant la technique du FA JING (force qui jaillit).
Les techniques du « poing dans le Sud »
Les techniques internes privilégient en effet la grande aisance des articulations en préférant aux techniques de jambe la connaissance de plus en plus subtile du Principe FEN YINYANG, ou savoir distinguer et utiliser ensemble les qualités yin et yang comme le vide et le plein ( (XU SHI), le haut-le bas, la gauche-la droite, l’avant- l’arrière, le fixe et le mobile, ouvrir et rassembler ( KAI HE)
Les techniques de jambes se limitent dans les arts internes, pour conserver le ZHONG (le Centre), à des balayages au sol utilisant le genou ou le pied pour venir s’appuyer contre l’articulation arrière du genou adverse, préférant les coups de genou ou de talon donnés horizontalement, ou les coups avec la pointe pour frapper au genou, au tibia ou au niveau des plancher pelvien.
LES PARTICULARITÉS du TAIJI QUAN et BAGUA ZHANG
Réunis par les grands Principes communs à la famille des arts internes, Le Taiji Quan et le Bagua Zhang possèdent des particularités propres qui ne les distinguent que dans la forme.
Les Jiben (bases) , leur philosophie et leur structure mentale, circulaire, la pensée créatrice qui préside au mouvement, soit celle d’un cercle, sont profondément identiques.
Nous devons cette compréhension au moine taoiste ZHANG SAN FENG. qui d’élabora les premiers principes du Taiji Quan sous les Song du Sud ( 1127-1279) après avoir observé la suprématie de la souplesse sur la rigidité en surprenant le duel entre une pie, vaincue, et un serpent.
« Savoir distinguer le vide du plein, c’est exceller à les utiliser; c’est par la plénitude que l’on attaque le vide et inversement ».
En Bagua comme en Taiji quan, la sensation de XU SHI s’exerce grâce à la répartition équilibrée, complémentaire du poids du corps alternant tantôt sur la jambe avant, pour repousser, tantôt sur la jambe arrière pour attirer. Ce passage du poids du corps d’une jambe sur l’autre ne peut se faire sans une parfaite décontraction de la taille, hanches basses, qui permet les mouvements tournants pour relier (lian), coller(tie), suivre ( sui), et s ‘adapter aux mouvements adverses sans perdre le contact. La répartition du vide et du plein s’étend jusque dans les bras et toute partie du corps prompte à « se vider » du côté d’ou vient l’attaque, la répétition fréquente de l’exercice à deux parvenant aussi à « vider » de ses intentions au profit de la juste sensation
La légende rapporte que confrontés l’un à l’autre, YANG LUCHAN appelé le Wudi (le sans rival) pour le Taiji Quan, et DONG HAI CHUAN en Ba Gua ne purent achever le combat qu’en admettant l’égalité des forces qui les opposèrent .
LE BAGUA ZHANG
La marche sur le cercle et l’utilisation de tous les aspects de « la main ouverte » (paume-dos- tranchant- doigts pour piquer les centres vitaux-) caractérisent de façon unique le Bagua Zhang nommé initialement Zhuan Zhang (la paume qui tourne) par son fondateur Dong Hai Chuan au XIXème siècle.
La marche du Bagua exige de glisser sur le sol de façon contrôlée, le bassin en constante rétroversion sur la ligne courbe d’un cercle, les mains placées, poignets cassés, dans la position de la paume ouverte.
Cet exercice préparatoire à l’enchaînement des 8X8 mains mères, ou DUAN ( parties) = 64 zhang peut prendre en Chine plusieurs mois avec certains maîtres très exigeants, à raison de 5 à 6 heures par jour.
La pratique de cette marche unique développe une telle vélocité que ripostes et coups peuvent se succéder continuellement dans les « huit directions » qui procèdent de la pratique sur le cercle, exploitant la totalité de l’espace et les changements de direction imprévisibles pour l’adversaire, faisant jouer les changements d’attitude et le rythme d’exécution grâce à la grande aisance de toutes les articulations et les techniques de Fa Jing.
Cette extrême souplesse ne peut s’exercer qu’autour d’un axe stable de rotation, plus particulièrement de la taille qui vrille littéralement dans les deux sens à gauche comme à droite, permettant ainsi les attaques de côté et de très près caractéristiques de ce style.
La pratique du Bagua s’exécute dans l’espace du cercle face à plusieurs adversaires invisibles sous la forme d’un enchaînement fort complexe, on l’a compris, faisant alterner dans la vitesse et dans différentes directions des combinaisons de mouvements suivies de reprises plus lentes, ou de brefs arrêts conduits par le Fa Jing pour simuler la projection.
Mariage de la force Yang et de la souplesse Yin, le Bagua reproduit dans l’espace une chorégraphie sans doute moins visuelle que les démonstrations de sauts, acrobaties et lancers de jambe, mais autrement difficile d’exécution et profondément efficace, fascinant par la beauté de ses déplacements, reproduits à gauche comme à droite sur le cercle de façon parfaitement symétrique, soit 64 zhang X 2 = ….plusieurs années d’assiduité pour posséder la Forme complète.
LE YI JING ( YI KING)
L’organisation des techniques du Bagua emprunte son ossature au Yi-Jing ou Livre des Mutations, oeuvre colossale démontrant les multiples mutations de la nature découlant de différents cycles reproduisant dans le cours du temps le déroulement des 5 saisons, du
jour après la nuit, de la lune, de la naissance après la mort, en passant par toutes les phases intermédiaires de la croissance et du déclin.
La vie de l’individu est traversée aussi par toutes ces phases qui créent l’impermanence de l’existence, aves ses moments d’action, de réflexion, ses mutations et métamorphoses.
La nomenclature du Yi-Jing s’appuie sur la construction exagonale de 8 trigrammes fondamentaux, ou trois traits soit pleins, soit brisés, symbolisant les complémentaires yin et yang et les éléments naturels mutables en prenant pour orientation les 4 directions principales plus les quatre autres angulaires. Doublés, ces trigrammes prennent le nom d’hexagramme, selon un processus de transformations additionnant alors 3 X 2= 6 traits pleins et brisés, permettant la construction de 64 hexagrammes expliquant les multiples mutations ou mouvements que l’existence génère, et par extension tous les phénomènes physiques, psychologiques, cognitifs.
Aussi, tous les mouvements du Bagua s’organisent sous forme de 8 parties ou duans comprenant 8 zhang (paumes) chacun, pendant lesquels s’enchaîne sans rupture la démonstration d’une application martiale donnant naissance à une autre dans les 8 directions et dans les deux sens du cercle.
LES NOMS DES FORMES
Le PREMIER DUAN est formé de HUIT PAUMES PRINCIPALES ayant le même mouvement de fermeture pour les 8 premiers Zhang : TUI, ou pousser
- 1er zhang: DAN HUAN ZHANG: simple changement de main
- 2ème zhang: WU LONG CAN YAO: tourner la taille comme 5 dragons
- 3ème zhang: MO SHEN ZHANG : faire le moudrier
- 4ème zhang: SHUN SHI ZHANG : suivre la force de l’adversaire
- 5ème zhang: XUAN ZHUAN ZHANG: percuter ou 2 heurtés avec les paume
- 6ème zhang: YIN FENG CHUAN XIU: plonger et piquer sus la manch
- 7ème zhang: SI LI ZHANG: dresser les 4 doigt
- 8ème zhang: YAO ZI FAN SHEN ZHANG: tourner le corps comme un aigle.
Rares sont les écoles qui peuvent développer les 64 « DAO LU » en approfondissant la connaissance de tous les aspects yin et yang des trigrammes représentés aussi par l’imitation des huit animaux initiaux: à l’aigle et au dragon s’ajoutent la démarche du tigre, du singe, de l’ours, du chat, de la grue et du serpent.
Les sept autres mouvements ou Duan associent sept autres formes avec les paumes et avec les « pas »
- 2ème Duan: TUO, ou monter (les bras et paumes, tandis que la jambe balaye
- 3ème Duan: DAI, ou tirer (avec les paumes, tandis que la jambe chasse
- 4ème Duan: NING ou tourner avec les bras et les jambe
- 5ème Duan: BAN , ou rabattre
- 6ème Duan: KOU, ou verrouille
- 7ème Duan: DIA, ou prendr
- 8ème Duan: DUAN, ou transpercer
UNE MEME SYMBOLIQUE
Le Bagua Zhang calque sa marche sur le cercle et l’enchaînement des techniques selon l’agencement des 8 trigrammes fondamentaux du Yi-Jing et des 64 hexagrammes
Le Taiji Quan, malgré des déplacements plus linéaires, a pour image mentale (YI) le cercle, et ses mouvements correspondent aux huit trigrammes du Yi- Jing.
TAIJI QUAN
La forme circulaire du Taiji Quan est le plus souvent décrite par les mains, les poignets et les bras qui maintiennent la rondeur des articulations, favorisant ainsi la décontraction, la souplesse, la circulation des fluides corporels et de l’énergie.
La conception du cercle se retrouve pourtant ailleurs:
- L’enchaînement des pas reconduit la dernière posture au point de départ dans l’idée d’un déplacement circulaire.
- Le moindre mouvement de la main est en fait un mouvement de la taille. Seule la décontraction de la taille permet de libérer la raçine du souffle, située dans l’abdomen et le mouvement de rotation du bassin. Ce mouvement tournant favorise à son tour la répartition de l’énergie dans l’ensemble des méridiens réunis par le canal situé au niveau de la ceinture, le Dai Mai, . « La taille commande l’énergie », vers l’expression de la force, reliant ainsi l’intérieur et l’extérieur
Les maîtres du Taiji voient dans le cercle la même stratégie qu’en Bagua, en ce sens que l’adversaire a moins de prise, son énergie glissant comme une tangente sur le cercle qui par ailleurs masque mieux le point de départ de l’attaque et sa direction.
La notion de cercle découle de la fluidité, de la continuité, chaque mouvement s’enchaînant sans interruption, les trois parties du grand
Taichi Yang le ciel, la terre, et l’homme (au milieu) -TIAN-DI-REN- que nous prenons en référence, se succédant sans cassure
Les mouvements du Taiji reflètent l’appartenance de l’homme aux lois universelles, au rythme ininterrompu de la vie qui fait se succéder le soleil et la lune, les saisons, couler les flots des fleuves et des rivières jusqu’à l’accomplissement d’un seul souffle HE: le souffle du coeur, dont la qualité rend la « vie longue et invulnérable ».
Le corps lui-même est YUAN (rond ) et possède 5 Arcs pour exploiter, construire, devenir cette force pleine et élastique, qui fait alterner l’ouverture, ou étirement, et le rassembler. Le Principe des Gongbu (arcs) se retrouve dans tous les arts internes.
LES HUIT FORCES
Développées par la pratique du Taiji Quan, elles correspondent elles aussi aux 8 trigrammes du Yi-JING:
- PENG JING, ou la Force qui pare vers le Nord fictif, correspond à la paume de la main qui tourne de l’intérieur vers l’extérieur et l’avant et au trigramme TIAN
- LÜ jing, ou la force qui tire en arrière vers le Sud fictif, correspond à la paume qui tourne de l’extérieur vers l’intérieur et correspond au trigramme GUEN
- JI JING, ou la force qui presse en avant quand les mains se décroisent et parent vers l’extérieur correspond au trigramme KAN
- La force qui repousse, AN JING, quand les paumes décrivent un cercle vers soi et repoussent vers l’avant, correspond au trigramme LI
- CAI , c’est la force qui cueille, saisit – par exemple un poignet- et tire vivement dans une direction pour surprendre le partenaire, le faire sortir de son centre, l’oblige à réagir On l’associe XUN , le vent qui déracine.
- LIE JING sert à fendre ou séparer en créer un point fixe –par exemple bloquer un pied- pour déséquilibrer le partenaire, le faire basculer On l’associe à ZHEN le tonnerre
- ZHOU veut dire coude C’est l’action de donner un coup de coude, c’est aussi frapper avec une articulation saillante. On l’associe à DUI le lac 8- KAO S’appuyer contre ou sur, s’adosser C’est le plus souvent l’action de donner un coup d’épaule, de tamponner , également avec la hanche, le dos On l’associe à GEN , la montagne, la solidité.
Le FA JING n’est qu’une expression parmi les 25 détaillées dans l’ouvrage de Chen Yanlin, de la force interne émise par les doigts ou la paume dans la technique du ZUAN JING ( Force en vrille) jusqu’à atteindre les 108 points vulnérables (dian xue), 36 (Si Xue) pouvant entraîner la mort en arrêtant la circulation du sang ou du souffle de l’adversaire par l’émission de sa propre énergie, les autres entraînant le mutisme, l’évanouissement ou la paralysie.
La force suprême, c’est pourtant l’ art du non-combattre dont la force LING KONG JING (transpercer le vide) synthétise l’objectif ultime des NEIJIA: par son attitude intérieure, le pratiquant absorbe et transforme l’énergie de l’adversaire en ne donnant plus de prise à l’attaque. Il a développé autour de lui une zone de protection telle que cette aura repousse toute intention néfaste et la neutralise. En éliminant tout principe de mort, le boxeur devient Vie Pure et atteint l’Invulnérabilité.
Les huit phases du combat sont: accueillir, attirer, avancer, transformer, combattre, rassembler ( le Qi), garder (des réserves), arrêter (le combat). Elles sont liées au développement des différentes forces:
Les forces JING: Chan Tie Jing : qui adhère, Ting Jing :qui écoute, Dong : qui comprend manifestent la sensibilité des mains, de la peau, puis du corps entier qui a développé le magnétisme personnel capable d’épouser l’autre, de deviner ses intentions jusqu’à l’intensité avec laquelle la force adverse se prépare, jusqu’à : -l’attirer/Yin Jing – ou l’éviter/Zou Jing en le déséquilibrant, avant de passer sur le mode transitoire entre la défense et l’attaque avec -le Hua Jing : utiliser la force « qui transforme » revient à laisser la force adverse tomber dans le vide ou changer la direction de cette force pour faire sortir l’autre de son centre de gravité avec les techniques de Na Jing ( force qui prend) s’effectuant aux articulations coudes-poignets – épaules, en se vidant soi -même (opposer le vide au plein et inversement), ou encore en attirant ( yin) vers le haut pour frapper vers le bas.
La modalité d’action est exprimée par l’attaque de la Force jaillissante FA JING émise avec la vivacité extrême d’un ressort qui se détend dans le souffle de l’expir.
Cette rapidité ne peut s’acquérir que par une lenteur extrême, d’où le travail inlassable de la forme en Taji, passant souvent par les répétitions d’un même mouvement pour pénétrer son essence, indissociable de l’exercice à deux du TUISHOU ou poussée de main travaillé pour développer la qualité de perception.
Ecouter aussi le mouvement du partenaire, tester son équilibre et sa qualité de présence tout en collant à ses actions et déplacements jusqu’à parvenir à le déstabiliser sur un défaut perçu d’équilibre ou un mauvais dosage de la poussée en provoquant le déracinement ou la chute sans entrer en confrontation est le travail du Tuishou.
Cette grande famille des arts martiaux chinois ( WUSHU, ou art de se préserver) est encore désignée par KUNG ( GONG en pinyin chinois, ou travail)- FU : le Gong Fu, traduit par effort que demande un travail afin d’acquérir un niveau, une qualité est applicable à tous les domaines qui conduisent à l’art de maîtriser un travail.
Gong Fu Wu Shu peut alors signifier « l’homme accompli ou réalisé par le travail de l’art martial ».
Article de Catherine Bousquet